LE DEROULEMENT DE LA RHINOPLASTIE

Lors des consultations qui précèdent une intervention chirurgicale pour une rhinoplastie, le Dr Sylvain DRIKES propose un projet de résultat adapté et il détaille les suites de l’opération comme la durée du plâtre ainsi que la période de rétablissement.

Mais certains patients qui envisagent la rhinoplastie chirurgicale souhaitent connaitre le déroulement de l’intervention.

Même s’il s’agit d’un acte complexe, il est important d’expliquer comment se déroule la rhinoplastie.

Voici quelques éléments susceptibles de répondre à cette question, et qui résument les étapes d’une rhinoplastie :

1.  Le patient est endormi complètement par le médecin anesthésiste. On appelle cela une anesthésie générale. Cet acte se fait en douceur, de manière rassurante, afin de faire oublier l’environnement stressant que peut représenter un bloc opératoir.

2. L’’ensemble de la zone du visage est désinfecté stérilement et des champs opératoires sont placés dans la zone stérile.

Il est important de comprendre qu’une rhinoplastie n’est pas qu’une opération du nez mais de l’ensemble du visage dont le Dr Sylvain DRIKES doit tenir compte pour en conserver son harmonie.

3. La zone du nez est anesthésiée localement. Cette anesthésie locale, malgré que le patient soit endormi, a 2 objectifs. Elle permet d’une part d’éviter des douleurs éventuelles, et d’autre part de limiter les saignements.

La rhinoplastie est donc une opération indolore et qui ne fait quasiment pas saigner.

4. Des ouvertures sont réalisées à l’intérieur des 2 narines avec une cicatrice minime sur le bas du nez. Ces cicatrices sont invisibles et permettent de réaliser la technique en voie ouverte qui apporte le maximum de visibilité et donc de précision pour la réalisation de la rhinoplastie.

5. Les structures de l’os et des cartilages du nez sont exposées en désépaississant la peau et les tissus épais qui peuvent créer un effet de volume. C’est ainsi que même les patients avec une peau épaisse sur le nez, peuvent atteindre un joli résultat et plus fin.

6. La cloison nasale est exposée et corrigée en cas de déviation. Ceci permet donc d’améliorer les problèmes de respiration nasale en réalisant une septoplastie. Ce geste permet également de prélever une petite quantité de cartilage présent dans la cloison nasale si des greffes de cartilage sont nécessaires.

7. La bosse est retirée délicatement avec des instruments de précision pour permettre d’obtenir une arrête nasale mieux dessinée. Une « lime » est ensuite utilisée pour harmoniser les reliefs osseux et éviter à tout prix des aspérités sur le dos du nez.

8. Une fois la bosse retirée, les os du nez sont ensuite rapprochés pour symétriser le nez et l’affiner dans sa partie supérieure.

Ce geste permet de retrouver une arrête nasale naturelle et arrondie comme si la nature l’avait fait spontanément.

9. Les cartilages de la pointe du nez sont ensuite travaillés. On appelle cela le « temps de pointe ». Il consiste à réduire, à rapprocher, à remodeler et à renforcer cette structure qui doit conserver sa stabilité tout au long de la cicatrisation. Contrairement à ce qui se faisait il y a quelques années, le travail des cartilages de la pointe du nez est actuellement basé sur du remodelage.

10. Les éventuelles greffes de cartilage sont ensuite positionnées dans le nez pour soutenir la pointe et combler des irrégularités sur le dos du nez. Le cartilage est naturel et provient du propre patient. Cette technique est actuellement largement préférée aux anciens implants de silicone mal tolérés et autrefois utilisés.

11. Les ouvertures sont ensuite suturées avec du fil résorbable de micro-chirurgie afin de ne laisser aucune trace.

La petite cicatrice sous le nez est suturée avec du fil non résorbable afin de ne pas créer de réaction inflammatoire.

12. Des pansements sont collés sur la peau du nez afin de permettre de la replaquer idéalement sur la nouvelle architecture de l’os et des cartilages. Ces pansements appelés stéristrips permettent également de protéger la peau.

13. Une attelle en résine est ensuite moulée sur le nez et collée sur le pansement afin de protéger et stabiliser la rhinoplastie pendant la semaine qui suit l’opération. Le Dr Sylvain DRIKES n’utilise plus de plâtre car il a tendance à ramollir et à laisser des poussières qui peuvent irriter les yeux.

14. Des mèches imbibées de vaseline sont placées dans les narines pour protéger les cicatrices internes. Elles seront conservées toute la journée qui suit la rhinoplastie et retirées le soir même de l’intervention.

15. Une petite compresse est positionnée sous le nez pour empêcher d’éventuels petits saignements.

16. Le réveil se fait ensuite en douceur, sous contrôle du médecin anesthésiste, en salle de réveil avant de remonter dans votre chambre pour une collation.

Ces étapes résument les principes généraux d’une rhinoplastie mais ils varient en fonction de chaque cas.

Une rhinoplastie « sur mesure » est la garantie d’un résultat naturel que seuls l’expérience et la spécialisation du chirurgien dans ce domaine peut vous assurer.